Etre moi-meme!

Atteindre une limite, pas une simple ligne sur du goudron non, cette limite qui fait de nous ce que nous sommes et surtout ce que nous serons.

Cette limite c’est celle du moi, celle du toi, celle qui fait et construit cette âme. Alors cette fameuse ligne ou est elle ? Quelque part entre ce que je sais, ce que je veux, ce que je peux, entre ce que l’on me donne, ce que je prends et ce que vole ?

Cette contradiction entre le paraître et l’être. Le paraître dans un monde qui n’autorise pas tout mais qui exige tellement. Le paraître devant ceux qui savent qui sans même le vouloir attendent tout autant de toi.

Quel est au milieu de tout ça le véritable moi ? Celui qui sais ce qu’il est, ce qu’il veut, ce a quoi il aspire ?

A quel moment franchit on ce point de non retour qui fera que nous ne serons plus ce que l’on est, ce vers quoi on aspire, ce vers quoi le monde veut m’emmener ?

A quel point puis je encaisser ? Repartir et rebondir ? Jusqu’à quel point j’ai cette force de caractère de pouvoir dire, ceci ne m’arrêtera ? Ne me bloquera pas ? Ne me stoppera en rien ?

Est ce cela la force d’un caractère ? Quelle est cette limite de l’effondrement intérieur ?

Lorsque parmi mon héritage je compte celui de pouvoir m’effondrer, de pouvoir tout arrêter par la violence du souffre et du souffle… l’avenir ne me fais pas peur bien au contraire et c’est en cela que je montre ma différence.

Je n’aurais donc pas ce joli diplôme, cela m’empêche t il d’être ce que je suis ? Ce que je veux devenir ? Est aux autres de décider de ce que j’ai le droit de faire ? En partie oui puisque l’univers professionnel est ainsi fait et puis non parce que cette capacité de convaincre, d’impressionner et d’être n’appartient qu’a moi.

Je n’aurai pas le confort de dire que je suis Ingénieur, je dois désormais le prouver plus que le montrer.

Parce que je n’ai pas le papier cela ne fais pas de moi celui qui ne sait appliquer cette façon cartésienne de penser ?

Ce raisonnement je l’applique aujourd’hui ; ce qui ne me détruit me rend plus fort…

Je fais aujourd’hui le deuil de ce papier, je ne fais en rien table rase de mes études, mes connaissances, mes compétences et de cette capacité d’analyse.

Je suis moi, sans titre et sans honneur, le défi n’en est que plus charmant…allons mordre ce monde qui attends !!!!

Et vous ou en etes vous ?